Le conseil d’administration a pris une décision forte. Il a en quelque sorte laché son président en passant il y a une semaine d’un rejet à l’unanimité des “résolutions Sycomore” et ne les avait pas inscrites sur l’adennum de la brochure, brochure dont la publication avait été comme par hasard significativement anticipée par rapport à l’année dernière.
C’est désormais chose faite, et le communiqué de presse d’Atos du vendredi 2 juin, passe en toute en subtilité de on “rejette à l’unaminité” les résolutions, à un nouveau communiqué disant “se prononce à l’unanimité contre les résolutions”. D’ailleurs le premier communiqué ne figure plus sur le site Atos, ou alors il l’a été fait via l’AFP, j’ai un trou de mémoire.
On peut très bien imaginer un scénario, et c’est ce qui a du se produire, à savoir un habile double langage du CA, qui s’est réuni une deuxième fois ce dimanche 4 juin, après dicussions internes et probablement entre avocats s’est décidé finalement décidé à l’unanimité POUR inscrire les résolutions au vote tout en rejettant leur essence, ce qui est assez subtil.
On peut donc imaginer que les membres du CA n’ont pas voulu être inquiété à titre personnel pour une possible infraction au code du commerce et des sociétés, plutôt que d’un soucis d’être agréables aux actionnaires requérants, dont un sympathisant de notre fronde, et qu’ils ont donc “laché” Meunier là dessus, dans sa tentative jusqu’au boutisme de refuser la démocratie salariale, tout en montrant par derrière une indéfectible solidarité dont on ne saura jamais si elle est sincère ou non. Des jobs bien payés à 80 000€ l’an pour deux matinées par mois, on en trouve pas beaucoup… Surtout sans aucune obligation de résultat !
Si le CA a décidé à l’unanimité d’inscrire les résolutions, et même s’il était dans le devoir de le faire, il aurait pu aller jusqu’au bout de sa démarche initiale de rejet, donc qui dit unanimité dit vote de Bertrand Meunier, donc nous l’incluons dans cet article et le remercions d’avoir le courage sincère d’afronter le vote des actionnaires. Je dis “sincère”, parce que je le pense et je l’espère, dans la mesure où il est plutôt habitué aux recours légaux. Je pense donc sincèrement qu’est traversé enfin dans son esprit l’idée de dire “voyons ce que déciderons les actionnaires. Ala jacta Est.” Ce que j’ai toujours dit dans de précédentes brèves. Seul un référendum actionnarial retennait de son oeuvre le récent redressement, et le fait d’avoir choisi à raison un avocat très cher pour le procès Syntel, ou l’ensemble de son oeuvre qui inclue la destruction de 4Md€ de capitaux propres.
Je répète ce que j’ai dis pour Bertrand Meunier. Même si certains d’entre vous devaient être démis, ils en sortiront grandit malgré leur départ, car ils partiront la conscience tranquille d’avoir joué leur role fondamental initial, y compris jusqu’à leur potentiel départ, role d’admnistrateur qui est, rappelons le, de représenter les actionnaires au sein de l’entreprise, y compris les petits, surtout quand on sait qu’il n’y a pas d’actionnaire stable au dessus de 1% dans le capital, on ne pouvait escompter que la demande vienne d’un gros actionnaire, plus qu’il n’y en a pas. D’ailleurs c’est une parenthèse qui me vient en même temps que j’écris, mais vu qu’il n’existe aucun gros actionnaire dans le capital d’Atos, le journaliste du figaro a commis une erreur fondamentale d’analyse journalistique en disant “un petit actionnaire veut démettre Bertrand Meunier”. En effet, au regard de la structure du capital d’Atos il aurait dit dire “un groupe d’actionnaire requérant étant actuellement le plus gros actionnaire d’Atos…”
Si Sycomore n’avait pas présenté Leo Apotheker, les administrateurs auraient-ils quand même inscrit ce 7 juin, dernier délai pour inscrire des résolutions, c’est à dire 21 jours avant l’AG. Etait-ce du bluff et savaient-ils qu’ils auraient quand même à le faire? Je ne pense pas. Sinon Sycomore ne serait pas allé chercher Leo Apotheker en quatrième vitesse, d’autant qu’il y avait de nombreux prétendants au poste, mais qui ne souhaitaient venir qu’une fois Meunier démis.
Le service communication d’Atos a été lui, moins fair plait que le board, puisqu’au lieu de présenter 3 candidats requérants représentant 1.70% des voix, il a préféré minimiser leur importance fédéré, ne mentionnant que le fait qu’ils avaient invidividuellements moins de 1%. Viendrait-il à l’idée de dire qu’une résolution a été adopté par 70% des actionnaires mais ne représentant chacun que moins de 1% ? Ca c’était histoire de chercher la petite bête. Ils l’ont finalement fait et c’est ça le plus important, qu’on est tous dans le même navire, ceux sont les employés d’Atos qui travaillent au quotidien, mais ce sont les actionnaires qui mettent leur propre épargne dans une entreprise dans laquelle ils font confiance et espèrent être traités avec confiance en retour.
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Bien entendu, un compliment et un remerciement, ne signifie pas absoudre, et encore moins adhérer aux argumentaires falacieux dont on imagine bien vu la longueur, qu’ils émanent du service de communication et/ou des avocats d’Atos et pas du CA, mais en gros, quand on lit cet argumentaire la première chose que l’on retient c’est d’être pas gentil de les critiquer, car ils ont beaucoup beaucoup travaillé, limite passé des nuits blanches. D’où non seulement je répète que c’est une fonction très bien payée pour une non obligation de résultat, mais en plus ils font l’appologie de la non-obligation de résultat et donc ils n’ont rien à se reprocher.
Aussi, contrairement au CA, d’Atos qui n’a pas de légitimité pour conseiller les autres actionnaires, car ils ne sont eux même quasi non-actionnaires réprésentant 0.033% du capital, et leur résultats d’une gestion catastrophique et erratique de la société depuis 3 ans ne leur donne au contraire une non-légitimité, le blog appelle massivement à voter pour la révocations de Mme Niane et Mr Sankey qui ne sont plus indépendants et qui n’apportent pas de compétence technique dont le CA fait cruellement défaut, ainsi que bien-sûr la révocation de Bertrand Meunier dont nous saluons le courage de se soumettre au suffrage actionnarial, mais malheureusement nous avons suffisament dit qu’il n’était pas compétent à son poste pour nous renier aujourd’hui.
Tout le monde aurait aimé un Bernard Arnault ou David Pouyanné pour remplacer Bertrand Meunier. Leo Apotheker a eu deux échecs lors de ses deux expériences à la tête de SAP et HP, mais c’était des fonctions opérationelles. Ils semble s’être épanoui dans des fonctions non-opérationnelles aux boards de grosses sociétés, et là on ne parle pas de Saupiquet ou Williams Saurin mais de Schneider electric. Si le board ne se retrouvait pas en phase avec Leo Apotheker, qu’ils ne s’inquiètent pas. La loi les autorisent à le démettre du jour au lendemain sans préavis et je peux vous garantir qu’il y aura moultes prétendants.
Enfin l’AG n’élira pas Leo Apotheker président. Sycomore a présenté Leo Apotheker pour faire réponse à l’obstruction de Atos qui disait qu’en cas de succès de la révocation de Bertrand Meunier, Sycomore n’avait présenté personne en face.
L’AG élira Leo Apotheker administrateur et la charge reviendra au board de nommer son nouveau président.
Le board peut tout aussi bien décider de coopter Nourdine Bihmane et de l’élire président et lui faire ainsi cumuler comme pour Thierry Breton le role de P et DG. A titre personnel ce serait mon souhait.
Quoi qu’il en soit, Leo Apotheker a quand même donné toute satisfaction durant 15 ans chez SAP le n°1 mondial des progiciels de gestions et il n’aurait pas été nommé à sa tête si il n’avait pas donné satisfaction durant 15 ans. C’est un homme qui apparemment marche à la confiance et à la transparence. S’il n’a plus la confiance de son board, comme chez SAP ou HP, il ne s’accroche pas à son siège et remet immédiatement sa démission. C’est donc une personne qui a eu des succès, mais des échecs, mais apparement très LOYALE et qui durant ses échecs a privilégié l’intérêt de l’entreprise en quittant immédiatement son post.
C’est aussi quelqu’un, qui j’en suis infiniment convaincu, car je sais pour en avoir discuté avec Cyril Charlot que c’est ce qu’il recherchait, quelqu’un qui dans le cas où un cador des ESN, du type un digireant ayant travaillé 20 ans chez CapGemini qui présentait sa candidature, n’aurait pas de problèmes à laisser sa place. C’est, vous l’avez compris, un profil “love me or I leave”, là où Bertrand Meunier n’a pas compris que quelque fut son souhait sincère de remonter la pente fin 2021, il n’avait plus aucune légitimité pour rester chez Atos.
Enfin son expérience est donc infiniment plus riche que celle de Bertrand Meunier dans l’informatique.
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Après ce chapeau bas, le combat continue cependant.
Vous avez publié un communiqué expliquant tout ce que vous aviez bien fait, toute la stupidité des propositions des actionnaires requêrants, attendez-vous donc, à ce que factuellement, point par point dans les prochains jours les membres du forum unissent leur forces pour démontrer toutes les affirmations mensongères et notamment pour en prendre une au hasard parmis le trentaine qui sera démonté je le répète point par point, celle, selon laquelle Mme Kat Hopkins titulaire d’une licence en psychologie, serait devenue experte en Cyber Quantique, puisqu’elle fait partie des personalités du board à laquelle on attribue des compétences affutés en technologie.
Ainsi que le raison pour laquelle on a cherché des poux à Mr Christopher Gérin qui a doublé le chiffre d’affaire de Nexans en 4 ans, sur une broutille de zone géographique sur laquelle il ne serait pas compétent… C’est totalement abérant, mais j’insiste abérant et lamentable, de faire table rase d’un succès énorme de l’homme. Je répète, doubler le CA de Nexans en 4 ans! c’est à dire en faisant abstraction TOTALE, d’une qualité qui revient souvent dans le langage d’Atos au niveau des ingénieurs (“attract talents”), mais inconnu au board, c’est à dire que l’on recherche des “CV Pedigree” avant de rechercher des talents, tout en reconnaissant que c’est la clé dans l’activité d’Atos.
Par exemple, Mme Niane est très certainement une personne charmante, et ayant visité une fois le Sénégal et connaissant la chaleur des sénégalais, je ne doute pas de ces qualité humaines, mais il n’y a rien dans son CV qui la mettait à la cheville de Christopher Guérin, pour un board qui gère 110 000 personnes. Et sans que cela remette l’ensemble de sa carrière en cause, dès que l’on fouille sur des sites sénégalais, on tombe sur des scandales de marchés immobiliers attribués à une société dont Madame Niane et actionnaire ou dirigeante, société fondée depuis seulement quelques mois au moment où elle a reçu un énorme marché, mais rassurez vous, tout sera factualisé, argumenté et détaillé, nous avons les captures d’écrans de pas un ou deux, mais d’une quinzaine de sites sénégalais, mais ne me taxez pas de racisme par pitié, CAR, ce sera fait pour TOUS les candidats, y compris ceux qui restent.
Pour faire simple, ET TOUTE AIDE EST PAR AVANCE BIENVENUE, nous allons faire ce que fait Sopra Steria plus petit que Atos, ce que fait CapGemini dans son DEU et que ne fait pas Atos, c’est présenter sur une page individuel, la CV et la bio de chaque administrateur. Pour faire la même chose chez Atos il faut se souvenir de l’année où a été élue le membre et aller chercher la brochure et encore le descriptif est très succint. Je vous mets l’extrait de Kat Hopkins dans la brochure 2022. Rien n’explique dans sa bio comment elle aurait aquise une expérience en Cyber quantique (vous aurez compris je l’espère que c’est une boutade, et que je veux dire par là une forte expértise du monde digital).
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