“THEY STOLE THE VENDORS” – Choqué, un cadre d’Atos se met à table sur le cash au 31/12 [Exclu-blog]

 

Un cadre d’Atos qui souhaite garder l’anonymat, mais qui a décliné son identité au blog, identité que le blog a pu vérifier et il se trouve à un niveau élevé dans la pyramide; est passé à table, choqué à propos du cash artificiellement élevé soi-disant de 2423M€ au 31/12, un niveau très surprenant par rapport aux difficultés de cash déjà naissantes en décembre 2024.

Selon ce dernier, Atos aurait encaissé des revenus clients sur des produits non payés aux fournisseurs, principalement dans le domaine des licences logiciel et du cloud. Ainsi pour les logiciels, Microsoft, SAP et Oracle,… à titre d’exemple dans les logiciels, n’auraient pas été payés et dans le cloud les “vendors” Microsoft Azure, AWS ou Google Cloud n’auraient pas été payés non plus au T4. Mais certains factures à propos de ces logiciels ou services de cloud auraient été facturées au 01/01/2024 pour améliorer artificiellement la MOP (OP=Operating margin).

VENDORS = les éditeurs de logiciels ou services Cloud. Par exemple quand un client achète une licence Microsoft, il la paie à Atos mais l’achète à Microsoft d’où l’utilisation du terme VENDOR (éditeur) plutôt que “supplier” (fournisseur). Idem pour le Cloud. Quand Atos vend un espace de cloud AWS, le vendeur c’est AWS et Atos le partenaire du vendeur.

My concern is not about reverse factoring or factoring invoices — which is common at Atos. This is about paying for software and cloud services.

Typically with vendors you pay on a basis of 30 days standard terms. If you don’t pay you are delinquent. Atos didn’t pay any vendors in Q4 to make numbers look better for OP and improve cash position for the banks.

An Atos Manager

 

On peut mieux comprendre à postériori l’accord d’exclusivité Microsoft Azure sorti d’un chapeau à priori pour se faire pardonner :

 

Que le blog avait assimilé à de la propagande marxiste :

Je rappelle que  le directeur commercial de Microsoft dont Atos prêtait sur son communiqué de presse des propos dithyrambique, ne s’était pas exprimé publiquement et ce jour-là sur son profil LinkedIn, il s’était félicité d’accord type de routine avec CapGemini et Orange alors que Atos présentait cela comme “l’accord du siècle”.

On peut supposer à postériori que cette exclu donnée dans le cloud à Azure mi-janvier était une sorte d’excuse pour les retards de paiement dont Microsoft faisant parti des “top 5 “vendors” d’Atos” avait dû être gros contributeur de FCF à son insu et Reverse Factorer aussi sans le savoir tel Monsieur Jourdan 😀

Note : suite à la parution de l’article, un de nos contacts interne nous a contacté et nous a expliqué que selon lui la probabilité qu’Atos ait facturé une licence sans la déclarer au “vendor” est quasi impossible vu les process d’activation. Nous avions dit que nous ne pensions que ça n’était en effet, pas le cas, aussi nous confirmons que la tricherie n’est que sur le non-paiement sans accord du “vendor” (fournisseur).

Nous confirmons que la violente régularisation à venir au Q1 explique pourquoi Atos n’était pas sûre de payer à temps les salaires de mars et cela confirme un niveau de cash au 29 février d’environ 1200M€ et au 31 mars (estimation) à 800M€ et 600M€ au 30 avril (estimation) et avant un éventuel paiement d’un acompte sur BDS.

Selon les calculs du blog, ça mettrait le cash réel à environ 2150M€ – 2250M€, et je rappelle que le cash estimé par le blog en décembre était de 2270M€.

Si d’autres cadres d’Atos veulent s’exprimer à ce sujet, ils sont bienvenus admin@bourse.blog

Je rappelle qu’il s’agit d’un témoignage d’une seule source. Mais à un niveau élevé de la pyramide.

Si Atos souhaite démentir ces propos, son communiqué témoignage sera rajouté en caractère très visible en fin d’article.

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Si vous avez subi d’énormes pertes sur Atos, sachez qu’une action en réparation est en cours de constitution sur le site Upra.fr (l’Union Pour la Réparation des Actionnaires), pour recouvrer une partie de vos pertes par voie de justice. Cette action sera totalement gratuite pour les plaignants si nous arrivons à trouver le financement auprès de fonds et l’UPRA ne vous demandera aucun paiement ni cotisation ou autres.

Mais pour des raisons de couts de procédure, elle est réservée aux personnes ayant subi des pertes supérieures à 10 000€, sinon les coûts judiciaires, avocats, expertises, etc… en millions d’euros seraient supérieurs à la perte et ne seraient pas rentables pour le fonds qui financera ce recours. Soyez assuré qu’il ne s’agit pas de snobisme, mais réellement de contraintes financières.

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