VIDEO REPLAY du directeur de la BPI – Résumé : “Nous ne sommes pas intéressés par Atos” [BFM Business]

 

Au moins c’est clair. Car là c’est Nicolas Dufourcq le boss de la BPI qui parle, donc pas des rumeurs et au travers de cette interview par Hedwige Chevrillon, et alors même que tout le monde voudrait faire de la BPI, le sauveur d’Atos, Nicolas Dufourcq dément clairement et avec zéro langue de bois (ça a pas l’air son style du tout) et dit qu’Atos ça ne l’intéresse pas du tout et qu’il est hors de question de nationaliser Atos, même partiellement.

Il précise si besoin était qu’Eviden, la soi-disant la partie stratégique ne l’intéresse pas du tout non plus. Je dis “soi-disant”, car tous les lecteurs du blog savent désormais, je suppose conscient que la “pépitisation d’Eviden” c’est un mythe Meunier-McKinsey monté de toutes pièces qui a fait long feu; et le patron de la BPI pourrait travailler au blog, car lui non plus n’y va pas par 4 chemins : “Eviden c’est un machin qui mélange des choux et des carottes !!”

La BPI resterait ouverte à une participation à la division super-calculateurs (HPC), mais uniquement sur une par minoritaire et s’il y a un acheteur industriel. En effet Nicolas Dufourq précise que la BPI ne serait prête à intervenir qu’à titre de partenaire, car la BPI prend toujours des parts minoritaires.

En gros, s’il manquait 200M€ à Airbus pour boucler le dossier BDS, la BPI pourrait prendre une part de BDS avec Airbus, mais ça serait une histoire uniquement entre Airbus et la BPI et Atos ne serait pas concerné comme l’explique avec une précision d’horloger Nicolas Dufourcq.

À la question piège d’H.C. “donc si Airbus y va, vous y allez?”, il ne tombe pas de le piège et re-martèle très clairement “non” et reprécise avec précision : “dans le cas où Airbus souhaiterait y aller et souhaiterait que la BPI y participe (c’est à dire 2 fois “souhaiterait”, dur de faire plus conditionnel), alors nous regarderons si nous pourrions faire quelque chose ensemble” (Et hop un troisième conditionnel !).

Conclusion : circulez y’a rien à voir. La BPI ne sauvera pas Atos.

C’est une brève de chez brève, le mieux est de regarder la vidéo. Tout est dit. Il n’y a rien à attendre de la BPI à part qu’elle s’arrange en interne avec Airbus s’il manque 10 ou 15% à Airbus pour boucler son budget, et cela ne concerne donc ni Atos ni les actionnaires d’Atos.

 

Que de fake news au final sur la BPI.

C’est triste de voir les PP désespérés colporter des rumeurs et n’ont toujours pas compris qu’il fallait fuir l’action Atos et s’imaginent des scénarios de science-fiction et augmentent leurs pertes jour après jour. Pour ceux-là, désolé, mais l’UPRA n’est pas pour vous.

Je n’avais jamais entendu le patron de la BPI s’exprimer, mais après cette interview, penser qu’un quelconque espoir pourrait venir de la BPI pour sauver Atos, c’est juste insensé ! Vous imaginez, il dit même, comme le blog depuis 2 ans qu’Eviden “c’est un machin qui mélange des choux et des carottes !!”. Au moins un qui connait le dossier Atos, ça rassure ! 🙂 🙂

Reste juste l’hypothèse du rachat de Worldgrid par EDF, qui ne serait peut-être pas intéressé par la partie logiciels énergies fossiles et demanderait à la BPI d’en prendre une part minoritaire. Reste que selon mes sources, Schneider, lui serait est acheteur de la totalité et sans la BPI et c’est aussi une entreprise française. Bon, il y a des fonds anglo-saxons au capital, mais quelle société n’a pas au moins un fond anglo-saxon au capital…

Donc la seule deuxième piste BPI, et très aléatoire, serait une part minoritaire dans Worldgrid avec EDF. Ça ne changerait rien au fonds du dossier Atos. seule, une restructuration peut désormais sauver l’entreprise, d’où l’accélération baissière du titre, car qui dit restructuration dit dilution.

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Si vous avez subi d’énormes pertes sur Atos, sachez qu’une action en réparation est en cours de constitution sur le site Upra.fr (l’Union Pour la Réparation des Actionnaires), pour recouvrer une partie de vos pertes par voie de justice. Cette action sera totalement gratuite pour les plaignants si nous arrivons à trouver le financement auprès de fonds et l’UPRA ne vous demandera aucun paiement ni cotisation ou autres.

Mais pour des raisons de couts de procédure, elle est réservée aux personnes ayant subi des pertes supérieures à 10 000€, sinon les coûts judiciaires, avocats, expertises, etc… en millions d’euros seraient supérieurs à la perte et ne seraient pas rentables pour le fonds qui financera ce recours. Soyez assuré qu’il ne s’agit pas de snobisme, mais réellement de contraintes financières.

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