Bloomberg confirme 12h après, l’exclu du blog – “le deal Kretinsky c’est fini” – mais Kretinsky et Mustier jouent à “ni oui ni non” [BLOOMBERG] + [Brève-blog]

AVANT-PROPOS :

Le blog s’est mouillé le premier même si avec une seule source. Bloomberg confirme non seulement l’info donné par le blog, à savoir que le deal Kretinsky c’est fini, mais que la réunion de la dernière chance n’aura même pas lieu et que aucune des parties ne veut annoncer la fin du deal à cause des pénalités de 3M€ et son entrées dans une phrase puérile de jeu de “ni oui ni non”.

En résumé, Atos a posé depuis quelques semaines des nouvelles conditions  à Kretinsky que Kretinsky refuse. C’est un mix, de changement de liabilities, de BFR et de soulte à payer à la place de l’euro symbolique, qui cumulé fait un delta de +500M€ par rapport à l’offre initiale en faveur d’Atos et en défaveur de Kretinsky. Ce denier était d’acccord sur +170M€ et à priori (à recroiser avec d’autres sources) n’aurait pas fait de contre-proposition à la hause tant qu’Atos ne baissait pas ses exigences.

De ce fait, les positions étant tellement éloignées, que la réunion de la dernière chance aurait été annulée, on ne sait pas si à la demande de Kretinsky ou de Mustier.

Maintenant chaque partie est dans un mutisme pour inciter l’autre partie à annoncer qu’elle se retire des négociations. Si c’est Kretinsky qui se retire des négociations, il devra payer 3M€ à Atos et vice versa, mais à piori c’est plus Atos qui est en danger à ce niveau-là, puisque Atos avait signé un pré-contrat début novembre et que le 16 novembre une demande d’accord anti-concurrence avait été envoyée à Bruxelles.

L’autre enjeu pour Atos est que le pool bancaire avait fait, comme condition suspensive du renouvellement de la ligne syndiquée, la conclusion de l’accord avec Daniel Kretinsky. D’un point de vue légal, il est donc important pour Atos que ce soit EPEI qui mette fin aux discussions. Pour EPEI qui doit recevoir 3M€ de pénalités, il est important que ce soit Atos qui mette fin aux discussions, même si ça n’empêchera pas le paiement des pénalités, mais si c’est EPEI qui y met fin, ce dernier pourrait se voir opposer un refus d’Atos de les payer et devoir recourir aux tribunaux pour se faire payer les 3M€.

Il n’est donc pas exclu, qu’il y ait pendant de nombreux jours, voire carrément plusieurs semaines où les parties disent que les discussions sont toujours en cours.

C’est la raison pour laquelle Bloomberg a titré : “les discussions avec EPEI sont arrêtées” dans l’article Bloomberg  paru hier après-midi.

Néanmoins cette discrétion autour de la fin du deal TFCo, pourrait être que Kretinsky ne souhaite pas se facher avec Atos dans le cadre d’une nouvelle offre dans le cadre d’une conciliation avec apport de New Money. Dans ce cas de figure, c’est la direction qui choisit l’offre avec l’avit du Tribunal, mais le tribunal ne peut pas choisir à la place de la société le nouvel actionnaire de référence.

Il s’agit

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– COPRYRIGHTS BLOOMBERG-

Version Française en fin d’article

Atos Sale Talks With Kretinsky Stall as IT Firm Faces Debt Wall

  • Atos chairman has postponed meeting for weeks, said sources

  • French IT firm is in talks with banks over refinancing

Kretinsky’s EP Equity Investments around the sale of the struggling French company’s legacy IT services business have hit a roadblock, according to people familiar with the matter.

Atos chairman Jean-Pierre Mustier was due to meet the Czech billionaire the second week of January, but has been postponing the meeting since then, the people said, asking not to be named discussing private information.

Atos began exclusive negotiations with EPEI for the sale of its Tech Foundations unit, which sells outsourced information technology services to big companies, mid last year. The deal outlined gave the unit an enterprise value of €2 billion ($2.1 billion), with Atos getting €100 million in cash and transferring €1.9 billion of debt to EPEI. 

Since then, Atos has faced a series of setbacks and governance changes. These have put a strain on the discussions at a time when the company is under pressure to negotiate a restructuring with its creditors ahead of a wall of debt maturities next year.

Last month, Atos appointed its fifth chief executive officer in two-and-a-half years and the company also faces lawsuits from minority shareholders. One lawsuit accuses the company’s former chairman of misleading and inadequate disclosures and the other targets management for a lack of transparency around the EPEI deal. The company has also been in discussions with banks to refinance debt due next year.

Following changes to the board in October, Atos demanded Kretinsky pony up more cash as talks dragged on. Atos wanted at least €500 million more than what was discussed in the original terms, Bloomberg reported last month. Kretinsky’s group is willing to improve the terms, but not to that extent, the people said. 

Spokespeople for Atos and EPEI declined to comment.

https://www.bloomberg.com/news/articles/2024-02-06/atos-sale-talks-with-kretinsky-stall-as-it-firm-faces-debt-wall

 

VERSION FRANCAISE

(Traduction robotisée Google Translate corrigée manuellement par votre serviteur)

Les négociations entre Atos Kretinsky à l’arrêt, alors que l’entreprise informatique est confrontée à un mur de dettes.

  • Le président d’Atos a reporté maintes fois la réunion depuis plusieurs semaines, selon des sources.

  • Une société informatique française est en pourparlers avec les banques pour un refinancement

Les discussions avec ma société d’investissement de Kretinsky EPEI dans le cadre de la vente de l’activité de services informatiques de l’entreprise française en difficulté se sont heurtés à un obstacle, selon des personnes proches du dossier.

Le président d’Atos, Jean-Pierre Mustier, devait rencontrer le milliardaire tchèque la deuxième semaine de janvier, mais a depuis reporté la réunion à de multiples reprises, ont indiqué les sources, demandant à garder l’anonymat pour discuter d’informations privées.

Atos a entamé des négociations exclusives avec EPEI pour la vente de son unité Tech Foundations, qui vend des services informatiques externalisés aux grandes entreprises, au milieu de l’année dernière. L’accord envisagé donnait à l’unité une valeur d’entreprise de 2 milliards d’euros (2,1 milliards de dollars), Atos obtenant 100 millions d’euros en espèces et transférant 1,9 milliard d’euros de dette à l’EPEI.

Depuis, Atos a été confronté à une série de revers et de changements de gouvernance. Ces événements ont mis à rude épreuve les discussions à un moment où l’entreprise est sous pression pour négocier une restructuration avec ses créanciers avant l’arrivée à échéance de sa dette l’année prochaine.

Le mois dernier, Atos a nommé son cinquième PDG en deux ans et demi et la société fait également face à des poursuites judiciaires de la part d’actionnaires minoritaires. L’un des procès accuse l’ancien président de la société de divulgations trompeuses et inadéquates, tandis que l’autre cible la direction pour son manque de transparence autour de l’accord avec l’EPEI. La société est également en pourparlers avec les banques pour refinancer sa dette arrivant à échéance l’année prochaine.

Suite aux changements intervenus au sein du conseil d’administration en octobre, alors que les négociations s’éternisaient déjàAtos a demandé à Kretinsky d’augmenter le versement en cash au lieu de l’euro symbolique. Atos voulait au moins 500 millions d’euros de plus que ce qui avait été discuté dans les conditions initiales, a rapporté Bloomberg le mois dernier. Le groupe de Kretinsky était disposé à améliorer les conditions de paiement, mais pas à ce point, ont indiqué les sources.

Les porte-parole d’Atos et de l’EPEI se sont refusés à tout commentaire.

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