Après la perte du contrat des JEUX OLYMPIQUES, c’est le contrat UEFA qui serait sur la sellette selon LA LETTRE A [Brève-blog]

Nous n’avions pas fait d’article spécifique pour ne pas tirer sur une ambulance, mais nous avions rappelé ici et là dans certains articles qu’Atos, fin 2022, avait perdu le contrat de fournisseur informatique des JO après PARIS 2024 (Atos est et reste le fournisseur de Paris 2024! ) et qu’à l’automne de cette année, Atos ne sera plus le fournisseur d’informatique et ni Cybersécurité des Jeux Olympiques, contrat perdu au profit de DELOITTE qui officiera aux commandes à Los Angeles et sera sponsor officiel dès l’Olympiade 2024 terminée.

Pour ce qui est des JO 2028, ceci n’est pas nouveau, même si Atos n’a pas communiqué et c’est normal, pratiquement aucune société ne communique sur les contrats perdus.

Par contre, pour l’UEFA il s’agit d’un possible séisme, car rien ne laissait penser que ce contrat porte-drapeau d’Atos et courant jusqu’à 2030 soit menacé.

Il semblerait selon la LETTRE A que le contrat UEFA soit sérieusement menacé de rupture anticipée. Ni l’UEFA ni ATOS n’ont souhaité répondre aux questions du journaliste Robin Carcan.

Selon La LETTRE A, une clause de rupture anticipé a été prévue par l’UEFA si la situation financière d’Atos venait à se dégrader. Or toujours selon La LETTRE A, le facteur pris en compte par l’UEFA serait la notation de S&P Ratings.

Toujours selon La LETTRE A, l’UEFA serait en mesure de rompre son contrat dès à présent. Mais avec l’EURO en juillet, le journaliste pense qu’il serait risqué pour l’UEFA de rompre le contrat dès à présent, mais qu’une rupture serait en réflexion dès à présent côté UEFA avec prise d’effet à la fin de l’EURO.

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Récemment il y a eu l’apparition dans la presse de rumeurs de demande de caution bancaire de 500M€ pour la bonne exécution de contrats en lieu et place d’une garantie contractuelle.

Je n’ai pas eu le temps de faire d’article à ce sujet, mais je me suis demandé quel client pouvait avoir une telle demande, sachant que le total de la garantie de bonne exécution des contrats est de 7.5Md€ et se trouve hors Bilan car jusqu’à présent les dommages et intérêts versés par Atos à des clients n’ont pas dépassé 50M€ par an. Donc il est très logique de mettre ces engagements hors bilan et quand Kretinsky se targuait de reprendre 9Md€ de passif, ces garanties de bonne exécution des contrats sont plus un “passif virtuel” au regard de la jurisprudence Atos des 10 dernières années sur les pénalités versés sur la mauvaise exécution des contrats.

Néanmoins, pour l’UEFA qui a une audience de plus de 2 milliards de téléspectateurs, il ne serait pas illogique que l’institution Européenne demande une caution bancaire à première demande en lieu et place d’un tampon et une signature sur un contrat.

Est-ce que ce contrat comporte un risque de rupture si la situation d’Atos ne s’améliore pas sous les 6 mois, ou est-ce qu’il y a un risque réel de rupture juste après l’Euro comme le laisse entendre La LETTRE A, nous n’avons pas d’infos de notre côté à ce sujet.

Par contre, de là à dire qu’il n’y a aucun risque, nous n’irons pas jusque-là, le risque me parait réel et c’est la raison pour laquelle Yves Bernaert a démissionné, il voulait le respect des conditions demandées par Kretinsky, là où Mustier, Saleh et Layani voulaient une grosse revalorisation.

Le départ d’Yves Bernaert valide quasiment à 99% la rupture des négociations avec Kretinsky, dont des sources m’ont fait comprendre qu’il y avait désormais une grande lassitude côté Kretinsky et que l’envie n’y était plus.

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5 Comments on "Après la perte du contrat des JEUX OLYMPIQUES, c’est le contrat UEFA qui serait sur la sellette selon LA LETTRE A [Brève-blog]"

  1. La perte du contrat JO, le risque sur le contrat UEFA, c’est la pépite TFCo, j’ai bien suivi ?

  2. Faire des gros titres avec des infos déformées, et d´autres non vérifiées…!

    Atos n´a pas “perdu” le contrat J.O Atos avait un contrat qui se terminait le 31 12 2024. La qualité des prestations réalisées par Atos a été soulignée édition après édition par les différents comités organisateurs et l´IOC: ( CSAT > 9,8 à Tokyo puis Beijing dans des conditions difficiles ( covid.. ) et nombreux communiqué élogieux de l´IOC ) Ce n est pas 1 contrat J O ce sont 2 contrats qui étaient en appel d offres pour les années à venir : Un contrat de delivery de l I T , et un contrat de Marketing. La ou Atos a toujours limité son investissement marketing de façon à conserver un marge positive sur l´ensemble, le futur prestataire a choisi “d´acheter” le contrat en proposant des droits marketing très élevés. Alors certe Atos ne délivrera plus l´I.T. des JO, mais fallait il garder ces contrats pour un bilan financier négatif ?

    Quand au projet UEFA, il est si facile de lancer des rumeurs infondées…

    • Map, Blog admin | 28/01/2024 at 11:07 |

      Cher Monsieur,

      Apparemment vous croyez que je reviens de Mars et que je redécouvre la vie tel Hibernatus.

      Dans un article, j’ai expliqué que le fondateur d’Atos, Bernard Bourigeaud, m’avait accordé 4 entretiens téléphoniques d’une heure. Il m’avait expliqué que pour être fournisseur des JO il fallait aussi être sponsor et que les JO ne rapportaient quasi rien, si ce n’est rien du tout, que c’était un contrat qui était à dessein publicitaire uniquement mais avait l’avantage de ne couter zéro, alors que la pub coute cher et d’être une très belle vitrine publicitaire. Dans un micro-troittoir fait par BFM sur le campus HEC, le peut d’étudiants qui connaissaient Atos disent : “ah c’est ceux qui organisent les JO….”

      1/ Où avez vous vu que j’ai dit que Atos avait fait une mauvaise prestation sur les Olympiades précédentes ?
      2/ Si les JO n’étaient pas une vitrine exceptionnelle, pourquoi Bernard Bourigeaud après avoir racheté SEMA titulaire du contrat, a fait sa première visite post acquisition au président du comité Olympique à un moment où SEMA était sur la sellette.
      3/ en terme de contribution au RN, c’est peanuts, voir peut-être même négatif de quelques millions d’euro, mais vu que Atos fait zéro pub, maintenant il va falloir faire de la pub payant si je vous suis ?
      4/ Il ne vous ait pas venu à l’idée que Atos a pu mal gérer l’appel d’offre au lieu de trouver mille excuses à Atos
      5/ Quand à l’UEFA je n’ai rien inventé, j’ai cité un journal sérieux avec le lien sur l’article et fait référence à cet article uniquement n’ayant aucune info personnelle.
      6/ il y a bien des problèmes de cautions bancaires demandées par des clients et ça c’est pas une invention, c’est même une des clauses des désaccord entre Kretinsky et Atos. Donc que compte tenu de la dégradation de la note S&P de la dette d’Atos, que l’UEFA demande une caution bancaire pour la bonne éxecution est une hypothèse non prouvée, mais très très loin d’être farfelue.
      7/Donc si vous avez à vous plaindre, faites-le à la Lettre, et mettez éventuellement ici en copie l’email que vous avez fait à la Lettre A ?
      Il vous suffit de cliquer sur le nom du journaliste pour lui écrire, ainsi que à la direction de la publication. J’attends donc que vous vous executiez et mettez la copie de l’email ici

  3. D’accord avec Map, il était de notoriété publique que le contrat de JO ne rapportait pas d’argent, mais seulement de la notoriété. D’un point de vue éthique, en tant que salarié, je ne peux que me réjouir de l’arrêt de la relation contractuelle avec une organisation aussi corrompue que le CIO.

  4. J’ajoute que les enquêtes CSAT de TFCo sont complètement bidonnées, parce que contractuelles et qu’il y a des pénalités en cas de mauvais score. Ce dont notre “pépite” (ou est-ce “pépette”) n’a pas besoin…

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