Le Grand Blond avec une chaussure noire va passer associé chez Onepoint tout en empochant un parachute doré [Exclu-blog]

Publié le 27/02 à 14h46

Amendé le 04/03 à 18h00

Pour entrer en tant que Client Partner avec le statut associé chez OnePoint, le ticket d’entrée c’est 250 000€ et pour le statut cadre dirigeant c’est 500 000€. David est un homme d’affaires avisé, avant de payer le salaire de ses cadres, il les fait payer à l’entrée.

Après avoir pris ses marques en tant qu’actionnaire majoritaire, David Layani a fait un premier repérage de qui il pourrait débaucher pour siphonner un max de clients Atos sans rien payer à Atos.

Pire, ces cadres de OnePoint qui veulent le statut “d’associé”, un modèle un peu hybride pour une ESN, là où c’est plus le cas dans les cabinets d’Audit, doivent payer un ticket d’entrée.

David Layani après plusieurs entretiens, aurait donc proposé à Yannick Tricaud, DG Eviden France et CEO Eviden Europe Sud de le rejoindre.

Mais Tricaud tout en étant intéressé par le challenge OnePoint (être tout le temps en mode survice ça épuise à la longue) était un peu court pour réunir les 500 000€.

Comme c’est la course aux économies en ce moment chez Atos, et que la tendance depuis quelques semaines c’est la réunification de certaines parties de TFCo et de Eviden après l’arrêt des négos Kretinsky-TFCo. Pour éviter les guerres internes, guerres internes officialisées dans deux calls mi-décembre et en particulier par Yannick Tricaud.

Cette réunification d’une partie d’Eviden dans TFCo, la marque n’ayant jamais pris auprès de la clientèle (cf question d’un manager à Paul Saleh dans son call du 19 janvier “Eviden brand si quite new and not well known”) à priori le Cloud et la transformation digitale, sera annoncée vendredi aux salariés d’Atos par Carlo d’Asaro Biondo et lundi matin aux actionnaires. Comme pour le 28 juillet 2023 et le 1er Aout 2023, on va avoir un “two shots”.

Il s’agirait d’une restructuration de l’organigramme seulement cette fois, avec l’exclusion de parties souveraines dont les HPC iraient soit à Thalès, soit à Aztek-Chapvision et la Cyber MCS à Airbus. Il est possible que Managed Secured services retourne dans TFCo même si à ce stade les derniers arbitrages sont en train d’être réalisés en même temps que j’écris ces lignes.

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Il semblerait que David Layani ait peu apprécié de découvrir après avoir pris 11.4% du capital une situation de quasi-faillite et cherchait depuis plusieurs semaines à débaucher le DG France d’Eviden, qui sait pertinemment quels sont les clients désormais frileux de signer avec Atos et à qui il proposera de le faire désormais sous la casquette OnePoint, tout en leur décrivant probablement une fois Atos quitté et OnePoint intégré, une situation d’Atos apocalyptique (pas faux) afin d’engranger les contrats Digital France chez OnePoint.

Selon nos sources, Yannick Tricaud aurait donc réussi le passe-passe d’empocher un parachute doré de 500 000€ qu’il va confier à OnePoint MAIS pas tout de suite.

En effet, lorsqu’une société discute d’accords de partenariat avec une autre, comme c’est le cas dans l’accord Digital annoncé il y a 3 mois entre OnePoint et Atos, il y a interdiction de débaucher des cadres.  Mais ni Yannick Tricaud ni Layani n’étaient pressés, l’important pour Tricaud était de pré-réunir les 500 000€ et pour ce faire arriver à monter dans un wagon de départ pour toucher son parachute.

Comme la scission est annulée, il va y avoir du refusionage dans certaines entités entre TFCo et Eviden, même si Carlo dans son call de vendredi a juré le contraire, mais le parjure chez Atos c’est la routine…

Donc une fois Atos reprise dans la cadre de la conciliation et appels d’offres qui seront annoncés le 20 mars, après l’estimation liquidative d’Atos par ACCURACY, et après que tous ces pseudo accord pour rendre Atos plus sexy auront été oubliés, il sera temps pour le grand blond de devenir cadre associé de OnePoint.

Donc Atos se fait baiser 2 fois, débauchage et c’est Atos qui paie le ticket débauchage. Trop fort.

C’est Alia Iassamen qui va être déçue, elle ne sera plus protégée par rapport à sa corruption (augmentation de salaire de x3 en an, record depuis la création d’Atos en 1997, pour que la CFDT Atos prête allégeance à la direction, et d’ailleurs, elle continue à soutenir la direction puisqu’elle ne dénonce pas le fait qu’il serait obligatoire que la société laisse le contrôle du board du FCPE aux salariés, Stéphane Richard étant conflicté, car membre essentiel du futur organigramme.

A priori, ce serait Raoul Roth qui récupèrerait une grosse partie du périmètre géré par Yannick Tricaud. Mais là-dessus, nous avons encore peu d’infos double sourcées.

Par contre, je préfère prévenir David, ça va quand même lui fait bizarre de voir arriver des contrats avec MOP à un chiffre là où OnePoint est habitué aux contrats de MOP à deux chiffres.

Je vous laisse réécouter le passage du plafond de verre à 5%. N’oubliez pas David de marquer en rouge en haut des contrats “indexation sur l’inflation obligatoire” et MOP supérieur à 10%.

Certains apprécieront qu’en période de vache maigre et n’ayant jamais réussi à dépasser une MOP de 5%, les auteurs de ces contre-performances partent avec des parachutes dorés, tout comme Jean-Philippe Poirault qui selon une source dont nous ne pouvons vérifier l’exactitude et à prendre avec toutes les précautions d’usage, serait parti avec 2M€.

 

TOUT DÉMENTI DES INTÉRESSÉS SERA IMMÉDIATEMENT PUBLIÉ EN DÉBUT D’ARTICLE.

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