“LA DÉCOTE MEUNIER” – VIDEO replay – Interview de Léo Apotheker (BFM Business) + Préface-blog

 

Jeudi 22 juin Léo Apotheker a été interviewé en direct sur BFM Business  Voici en replay un extrait du passage où Léo Apotheker parle de “La décote Meunier”, que cet allemand polyglote parlant six langues et un français presque parfais a appelé dans un franglais “le discount Meunier”, explicant que la somme des parties d’Atos devrait valoir à minima 20€ mais qu’à cause de la défiance en Bertrand Meunier, le marché applique une décote (discount). J’aimerais beaucoup néanmoins parler allemand aussi bien qu’il parle français 🙂 . Dans un court échange d’email où je lui ai demandé s’il pouvait m’accorder la primeur d’annoncer la date et l’heure de son interview, j’avais déjà pu gouter à ce beau français plein d’enthousiame et de dynamique “Merci de tout votre engagement pour changer les choses chez Atos…”

C’est d’ailleurs ce que j’explique dans ma lettre ouverte aux actionnaires. Quand la valeur était OPAble, et malgé les PW à répétition, la valeur oscillait entre 20 et 25€ en mai 2022 et lorsque le plan de scission et plan anti-OPA a été annoncé, alors les analystes ont tous enlevé la prime Atos spéculative pour la remplacer par une prime “de risque Meunier”. Lire l’article.

Juste après ce court extrait sur la “décote Meunier” (attention à l’explosion du cours de bourse si B. Meunier est démis…”) vous pourrez revoir la totalité de l’interview dans l’émission Good Morning Business où il parle de Bertrand Meunier, du CA d’Atos, de la crise de gouvernance…et de la scission qu’il estime devoir prouver par les chiffres qu’elle est plus avantageuse que le statut quo et le redressement, ou bien-sûr d’autre solutions que le futur board pourrait convenir.

Dans l’article de Challenge, que je vous recommande “il faut sauver le soldat Atos”, il va un peu plus loin. Il estime que la découpe du périmètre TFCo/Eviden a été fait à l’arrache et qu’il conviendrait d’affiner le périmètre en mettant dans Eviden la division managed services, rentable et assez proche de la division “transformation” (accompagnement à la transformation digital), voir de garder le groupe en l’état en faisant des ajustuments du périmètre (comprendre quelques cessions d’actifs moins stratégiques). Et pour céder des actifs, le fameux milliard que Atos attendait d’Airbus et qui manque cruellement à Atos.

 

Démarrons par “la décote Meunier”

 

L’interview complète de 10mn

 

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Passons maintenant au CV de Léo Apotheker.

Dans la brochure addendum, le conseil d’administration se demande si Léo Apotheker ferait un candidat crédible au conseil d’administration ?

Ah bon?

Et tonton Collet-Billon viré du board de Thalès en 2018 il est crédible? Jean-Pierre Mustier supérieur de Kerviel et avec son fond Pégasus en liquidation, il est crédible? Et Aminata Niane on peut nous expliquer avec ses études à l’université de Rennes si elle a vraiment une utilité dans le board à part d’être copine avec le président du Sénégal ?

Et Bertrand Meunier, peut-on nous expliquer ce qu’il a fait de crédible dans sa carrière ?

A minima ce qu’il a fait de comparable dans sa carrière à Léo Apotheker, à savoir gérer pendant 4 ans la direction générale adjointe puis direction générale de la plus grosse capitalisation du DAX ?

La seule longue expérience de sa carrière a été d’abitrer des investissements de 30M€ par ci, 40M€ par là dans le fond PAI Partners (Paribas Affaires Industriels) filiale de la BNP. Et dès qu’on lui a donné la responsabilité de gros dossiers, ça a été la catastrophe avec 256M€ partis en fumée. Il a donc été remercié illico (voir article du monde).

Il s’est aussi fait exfiltrer de CVC Partner en 2020. Et enfin il on ne l’a gardé que un an comme associé chez M&M Capital.

Ses principaux trophées dans sa carrière sont des sièges aux boards multiples et variés, de Yoplait à Saupiquet en passant par Williams-Saurin, « c’est bon comme là-bas dit… », et plus récemment 4Md€ de pertes en 2 ans chez Atos, 4.5Md€ de pertes estimées à fin 2023, et qui reproche à Léo Apotheker après 22 ans passé chez SAP, période ou SAP est devenu le n°1 mondial des progiciels de gestion, a dirigé pendant 1 an une société de 100Md€ de CA (CA avant scission de HP et HPE) d’avoir échoué sa carrière.

Je ne sais pas comment on appelle ça en terme freudien, mais il y a un adage simple, qui dit qu’il faut balayer d’abord devant sa porte.

Voici un petit résumé de la carrière de Léo Apotheker, que je vous laisse comparer avec le CV LinkedIn de Bertrand Meunier en fin d’article.

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Léo APOTHEKER

❖ Références professionnelles :

Expérience et expertise Léo Apotheker, ancien Directeur général de SAP et de HewlettPackard, a débuté sa carrière en 1978 en qualité de contrôleur de gestion. Il a ensuite occupé des fonctions de direction opérationnelles et exécutives au sein de plusieurs sociétés spécialisées dans les systèmes d’information, dont SAP France & Belgique, où il a été Président Directeur général entre 1988 et 1991. Léo Apotheker a été Président fondateur et Directeur général d’ECsoft. En 1995, il revient chez SAP. Après plusieurs nominations au sein de SAP en tant que Directeur régional, il est nommé en 2002 membre du Comité exécutif et Président de Customer Solutions & Operations, puis Directeur général adjoint de SAP AG en 2007 et Directeur général de cette même entreprise en 2008. En 2010, il est nommé Président et Directeur général de Hewlett- Packard, poste qu’il occupe jusqu’à l’automne 2011. Membre du Conseil d’Administration de Schneider Electric SE depuis 2008, Léo Apotheker a occupé les fonctions de Vice-Président & Administrateur référent indépendant entre 2014 et avril 2020. En 2020, il lance une SPAC (« Special Purpose Acquisition Company »), Burgundy Technology Acquisition Corporation, cotée sur le Nasdaq Capital Market. Elle se concentre sur les opportunités publiques et privées dans le secteur technologique, en particulier les sociétés de logiciels d’entreprise ou de services technologiques. Léo Apotheker est diplômé en relations internationales et en économie de l’université hébraïque de Jérusalem.

❖ Mandats et fonctions exercés :

Mandats en cours :
− Administrateur de Schneider Electric (France)
− Administrateur de NICE-Systems Ltd (Israël)
− Président de Syncron International AB (Suède)
− Administrateur de P2 Energy Solutions (ÉtatsUnis)
− Administrateur de MercuryGate (États-Unis)
− Administrateur d’Eudonet (France)

Au cours des cinq dernières années :
− Président et co-Directeur général de Burgundy Technology Acquisition Corporation (États- Unis)
− Président du Conseil d’Administration d’Unit 4 NV (PaysBas)
− Administrateur de Taulia (États-Unis)
− Président du Conseil de surveillance de Signavino GmbH (Allemagne)
− Administrateur et Président du Conseil d’Administration de KMD A.S. (Danemark)
− Membre du Conseil de surveillance de Steria (France)

Non, pas de Williams Saurin de le CV de Léo 😀 . Mais par contre beaucoup de société de locigiels…

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