C’est une bonne entrée en matière boursière qu’a réalisée l’avionneur. Le 2 janvier, dans un marché parisien haussier, il a notamment profité – certes moins qu’Atos, qui a bondi de 20 % – d’informations du quotidien Les Echos, selon lequel Airbus était « en discussions préliminaires avec Atos »
C’est une bonne entrée en matière boursière qu’a réalisée l’avionneur. Le 2 janvier, dans un marché parisien haussier, il a notamment profité – certes moins qu’Atos, qui a bondi de 20 % – d’informations du quotidien Les Echos, selon lequel Airbus était « en discussions préliminaires avec Atos », pour reprendre une petite partie du capital d’Evidian, la société d’Atos qui devrait regrouper ses activités de cybersécurité, de serveurs haute performance et de conseil en numérisation. Les représentants du personnel ont lancé un référé en France sur la scission du groupe. De fait, Guillaume Faury, le président exécutif d’Airbus, a confirmé vendredi, sur BFM Business, « réfléchir à l’avenir des relations avec Atos […]. Atos est un partenaire, Atos est un fournisseur, Atos fait des activités de cybersécurité, donc on travaille avec eux et on réfléchit à l’avenir des relations avec Atos. C’est un partenaire très important pour nous, donc oui on discute avec Atos ».
Les rumeurs d’intérêt pour ces activités sont récurrentes concernant Orange, Airbus ou Thales. Ce dernier apparaîtrait d’ailleurs en meilleure position que le constructeur aéronautique, qui serait jugé trop européen . Une idée qui a fait réagir le patron d’Airbus : « nous sommes suffisamment français pour être copropriétaire des activités nucléaires, en particulier du M51 », le missile nucléaire français produit avec Safran via leur entreprise commune Arianegroup, a rappelé Guillaume Faury.
Dans la continuité
En attendant, ce dernier a dressé un premier bilan de 2022 en tant que président du Groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales. « 2023 se présente sous le sceau de la continuation de la reprise, avec une demande très forte, dans un environnement encore compliqué et, peut-être, de nouveaux obstacles. Même si on a réussi à trouver le chemin de la croissance, l’an dernier, pour le secteur aéronautique et spatial français », a indiqué le dirigeant.
Selon lui, « nous sommes passés d’une crise de la demande en 2020-2021 à une situation 2022 inédite, avec une crise de l’offre et l’incapacité de répondre à cette demande compte tenu des difficultés dans la chaîne des fournisseurs . Il existe un décalage entre tensions à court terme et perspectives de long terme, avec de nombreux avions à livrer ». Sans compter les enjeux, centraux pour le secteur, que sont la digitalisation et la décarbonation.
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