Cet article a été écrit initialement sous forme de commentaire de fin d’article “Le Plan Layani” par un lecteur “MKQ”. J’ai trouvé intéressante de faire partager son point de vue qui est assez similaire au mien, mais étaye certains aspects. C’est aussi l’occasion de donner un peu la parole aux lecteurs.
=====
Commentaires du Lecteur “MKQ” à l’article “LE PLAN LAYANI”
Fondamentalement, l’analyse du plan est juste.
On peut l’exprimer différemment en se mettant du point de vue de Layani.
Son enjeu unique est le devenir et le développement de Onepoint.
Ceci n’est pas illégitime, bien au contraire.
Je suis désolé pour certains PP, salarié, Atos n’est qu’une variable d’ajustement vis-à-vis de cet enjeu
De même la souveraineté nationale.
Bien qu’affichant un CA de 400M€, en croissance de +/- 20% et un EBITDA a priori très correct, Onepoint est dans “une vallée de la mort des ESN”.
C’est environ la 20ème ESN mais il y un risque fort de stagner en ligue 2 (comme plusieurs ESN côtées en bourse qui sont dans cette vallée depuis des décennies).
Ça ne veut pas dire que ces ESN ne sont pas des bonnes boites, mais elles ne jouent pas et ne joueront jamais en ligue 1, voire en Europa Cup.
D’où la stratégie d’arriver le plus vite à jouer sur la table des grands à l’instar des Cap, Sopra, CGI, Accenture, etc..
David a rapidement vu le parti qu’il pouvait tirer d’Atos. D’où la sortie du bois en 2022 selon le principe « perception is reality ».
“Moi Onepoint je suis un grand qui vient au secours d’un autre grand”.
Meunier a vu le bluff, mais cette buse au lieu de lui dire :”sort la joncaille” (et là David aurait eu du mal) l’a sèchement renvoyé dans ses buts.
Buse un jour, Buse toujours !!
D’où le rachat des 10% a un prix cassé quand l’occasion s’est présentée (PU pondéré probablement entre 5€ et 6€)
Ceci permet aujourd’hui à David de racheter à peu de frais et surtout de prendre une place de contrôle à la table.
Une Opa n’a pas de sens pour lui, il n’en pas les moyens (même avec ses 500M€ de poudre).
L’enjeu n’est pas le prix d’achat d’Atos, mais la dette et surtout la capacité d’Atos a générer suffisamment de cash pour rembourser (d’où l’AK).
D’où la stratégie que vous mentionnez, découper en X morceaux.
Chacun de ces morceaux soit rapportant du cash, soit partant avec une partie de la dette.
Ceci lui permettra de se réserver les morceaux qui l’intéressent dans une équation viable pour lui (pas trop de dettes, une capacité à auto-rembourser la dette pas trop irréaliste).
Bilan des courses :
Atos est rayé de la carte (ses différentes activités ont trouvé un abri et se développent), Onepoint affiche un CA de 1.5Md€ et a les moyens financiers d’intégrer la partie Digitale d’Atos. Tout va bien!!
Quant aux autres actionnaires, il est très dur de savoir à ce stade où ils en seront à la fin de la foire (d’où une recommandation neutre sur titre qui me semble OK).
=====
Restez automatiquement averti à chaque nouvel article du blog, au rythme maximal de 3 fois par semaine. Inscrivez-vous à notre NEWSLETTER. Cliquez ici. Vous pourrez vous désinscrire à tout moment. Nous utilisons un pluggin officiel WordPress agréé CNIL.
Pour exister dans la galaxie des ESN il faut à minima avoir une couverture Europe avec des capacités de developement et de mnagaed services en nearshore et offshore
les activités développées du temps où les menbres de l’executive comitee et signatairede la tribune, etaient aux manettes ont permis d’atteindre cette dimension, avec des clients dont Atos est devenu le partenaire de référence, et des contrats profitables.
La crise de gouvernance doit être résolue au plus vite pour un rebound, pour les clients les collaborateurs et également les actionnaires.