INFO LE FIGARO – Son président, Jean-Pierre Mustier, prépare un recours auprès du Tribunal de commerce de Nanterre pour demander à Hélène Bourbouloux de l’aider à négocier avec les 22 banques créancières.
Président d’Atos depuis mi-octobre, Jean-Pierre Mustier est bien décidé à faire flèche de tout bois pour assurer l’avenir de ce fleuron de la tech. Selon nos informations, il s’apprête à demander au Tribunal de commerce de Nanterre de confier à Hélène Bourbouloux la mission de l’assister dans ses délicates négociations avec les 22 banques créancières du groupe. Il y a urgence, car certaines lignes de financement doivent être renégociées avant le 24 janvier. Si Jean-Pierre Mustier, qui n’a pas souhaité commenter nos informations, n’a pas encore formellement pris la décision d’effectuer une requête auprès du président du Tribunal de commerce, il a déjà pris contact avec Hélène Bourbouloux. La mission de celle-ci pourrait se faire soit dans le cadre d’un mandat ad hoc, soit dans celui d’une conciliation.
Le dossier Atos est au moins aussi compliqué. Le groupe aux 10 milliards de chiffre d’affaires et 100.000 salariés est endetté à hauteur de 5 milliards d’euros, dont 2,25 arrivent à échéance l’an prochain. La direction est d’autant plus obligée de trouver un aménagement de la dette qu’elle a engagé en parallèle deux négociations en vue de la cession d’actifs importants. D’une part, elle est en pourparlers avec Daniel Kretinsky pour lui transmettre les activités historiques d’infogérance (Tech Foundations), qui représentent la moitié de groupe ; d’autre part, elle est entrée en négociation exclusive avec Airbus pour lui vendre les activités cyber et big data (BDS). L’accord trouvé cet été entre l’ancienne direction d’Atos et Daniel Kretinsky est en cours de renégociation, et celle-ci s’avère très complexe. Un abandon du projet de cession de Tech Foundations pourrait être très mal vu des créanciers. Hélène Bourbouloux devra faire preuve de tous ses talents de conciliatrice à poigne afin qu’Atos ne soit pas contraint de déposer le bilan pour demander l’ouverture d’une procédure de sauvegarde.
Bonjour
Que conseillez-vous aux actionnaires actuels ?
J ai personnellement toutes mes économies sur Atos et je me sens bientôt ruiné …
Help
C’est une responsabilité énorme ce que vous me demandez. Si j’étais dans votre situation, je mettrais un ordre au marché à l’ouverture. Mais c’est vous qui êtes dans cette situation. Il faut savoir qu’il n’y a que vous qui puissiez prendre la décision. J’ai poussé de force un ami qui avait 37000 actions à vendre à l’ouverture le 28 juillet. Il a hésité et finalement il a vendu au fixing à 11.40€. Il m’a incendié, que je l’avais pas assez encouragé à vendre (j’étais persuadé qu’il avait vendu à l’ouverture. Ca lui faisiat un différentiel de 70 000€. Aujourd’hui en on rigole. Je lui dit rassure-moi, t’es content d’avoir vendu à 11.30€ ? il grogne toujours un peu, mais dit oui.
Imaginez qu’elle fasse -25% à l’ouverture et remonte à -15% en fin de séance. Vous m’en voudrez.
Mettez un ordre avant l’ouverture à -10% et si l’ordre n’est pas passé, annulé le vite et mettez un ordre au marché.
Si le marché ouvre à -25% attendez un peu la tendance et si ça remonte pas immédiatement, passez vite un ordre au marché.
Mais il faut que votre ordre soit votre conviction et surtout pas que vous vous dites il a l’air de bien connaitre le dossier. J’ai perdu 2000€ à cause de ce putain de rebond à 7.70€ et malgré que j’ai gardé ma position et je serais bénéficiaire de 5000€, l’arrêt de la VAD Atos m’a obligé à encaisser ma perte car je mettais pas assez renseigné avec cette règle de fin de la VAD.
Je ne connais aucun trader qui a un taux de réussite de plus de 65% sur ses trades, ce qui est excellent.
Si vous n’exagérez pas et que c’est VRAIMENT toutes vos économies. Mon choix n°1 serait “ne vous posez pas de question passez un ordre à l’ouverture à -20% et bis répéta si l’ordre n’est pas passé annuléz imédiatement et repassez l’ordre au marché. L’action peut être réservée à la baisse et votre ordre décallé de quelques minutes.