Sale temps pour Atos – Le cours baisse, la caravane passe et Salle aux abonnés absent [Brève-blog]

 

On se croirait revenu à l’été 2022 et le silence assourdissant de Bertrand Meunier. Pour les « puceaux de l’action Atos », à savoir ceux qui sont achetés l’action après l’AK ou après le regroupement, la fin de l’été 2022 ne leur dira rien. Pour les grognards, ceux qui vécu cette époque et continuent à suivre Atos comme une série Netflix, ça leur rappelera des souvenirs.

Fin juillet 2022, le cours pour la première fois depuis 26 ans passe sous les 10€. Comme aujourd’hui, beaucoup de naïfs croient qu’Atos est une belle endormie qui ne demande qu’à se réveiller et que 10€ est  un bon point d’entrée. Votre serviteur, qui à l’époque était très loin d’être l’expert mondial du dossier Atos, faisait partie de ces naifs et acheté de l’Atos.

Puis, je ne serais plus dire si c’était fin aout ou fin septembre, Goldman Sachs visionnaire, abaisse son objectif de cours de 24€ à 8€ et explique qu’il est très sceptique sur la capacité d’Atos à réaliser la scission annoncée.

L’action perd 15% et clôture sous les 9€. pas le courage de rechercher, mais entre 8.85 et 8.95€ de mémoire avec un plus pas en séance à 8.80€.

Les Boursomens comme d’habitude crient à l’injustice, au complot, que les analystes n’y connaissent rien. De mon côté j’estime que en effet tout comme l’analyste de Goldman Sachs n’arriverait pas à réaliser sa scission et je rappelle aux abrutis de Boursorama que le blog est le seul média qui depuis le 1er jour de sa création, de manière véhémente, constante et sans jamais avoir changé d’avis une seule fois, a chaque jour répété que la scission était une hérésie et qu’elle n’aurait jamais lieu. Personne d’autre, y compris Mohammed Moawalla qui a seulement dit « avoir des doutes » sur la capacité à voir la scission se réaliser, seul le blog a de manière constante affirmée que la scission n’aurait jamais lieu. Seul au monde et raison contre tous.

J’estimais ce rappel important.

Ça fait d’ailleurs partie de mes qualités et mes défauts. Je n’ai aucun problème à assumer, d’avoir raison contre tous. Certes je me plante de temps en temps, mais en effet, il m’arrive souvent d’avoir j’ai très souvent raison contre tous. Y compris contre des analystes avec Bac+6. Y compris contre les directeurs financiers d’Atos car j’ai mis de nombreuses fessées à Paul Saleh en contredisant ses prévisions et contre Saleh, là zéro erreurs, 100% de réussite. Toujours agréable d’avoir mis en défaut avec 100% de réussite l’ex-DAF de l’opérateur américain SPRINT.

Une campagne de diffamation est organisée contre moi sur Boursorma, par un nombre de plus en plus restreints, compte tenu de la chute, un nombre important de membres se font plus discrêts, voire se rallient à mes projections. En gros ils sont 4 fous furieux et une demi-douzaine d’ignares. Mais c’est la minorité bruyante. J’ai fait des statistiques sur Excel, ils monopolisent 75% de la parole sur Boursorama. Oui 8 personnes seulement monopolisent 75% de la parole de ce forum et demandent à Boursorama de bloquer mon compte pour ne pas avoir de contradicteurs. Je vous laisse deviner qui est à la manoeuvre…

Donc si Philippe Salle pense qu’Atos est une belle endormie, même si après être passé au filtre de Sophie de Menton, deux minutes après, il admet qu’Atos est une société abimée. Ou plutôt à son corps défendant que la « marque Atos » est très abimée, le blog, lui pense qu’Atos est une société exsangue en perdition avec des chances quasi miraculeuses de survie sauf à changer urgemment de plan et/ou de président ou de vendre urgemment des actifs pour rembourser sa dette, aucune société ne peut signer des contrats pluri-annuels avec un prestataire Junk Bond. Ca parait évident à tout le monde sauf à Philippe Salle et au Comex.

D’ailleurs, vous savez que le blog aime bien la preuve par l’image :

 

Revenons maintenant à la photo d’illustration.  Je n’ai pas pu capturer la 20ème scéances de baisse, mais je n’ai pas de souvenir de bourse de 22 scéances de quasi baisse consécutive.

Les 2 jours en vert de rebond technique étant de 0.3% pour le premier et de 0.70% pour le second, étant inférieur pour le second on ne peut pas dire qu’ils ont inversé la tendance, donc je considère qu’il y’a eu 22 scéances de baisse consécutives depuis le 15 juin. Seul le 16 apparait sur mon graphique d’illustration, donc voici de nouveau la preuve par l’image.

 

Les Boursomens au début se sont cherchés toutes les excuses « pas de volume »… Les volumes ont petit à petit augmenté avec certains pics.

Clairement les minoritaires des créanciers, qui ont obtenu des dérogations à l’obligation de conserver les actions durant 2 eux pour les leaders de l’offre de reprise, sortent.

Après l’excuse « pas de volume », c’est l’excuse « c’est les chandeliers machin chose qui montrent une cassure », comme si la bourse était régie par les chandeliers.

Mais il ne vient à l’idée d’aucun de ces fous furieux que Atos aille mal d’où le cours de Bourse… C’est dingue ce truc…

Philippe Salle avait la possibilité d’acheter des actions jusqu’à 30 jours avant les résultats en tout légalité et sans conflit d’intérêts.

Voilà la passage où il dit avoir très probablement l’intention d’acheter de nouvelles actions Atos. Donc c’est une expression très perverse, car soit on dit peut-être, soit on dit je vais me renforcer, mais on ne dit pas très probablement, ce qui veut dire quoi tout en se dédouanement si on ne le fait pas car on peut dire « j’ai dit très probablement, mais j’ai pas dit que j’allais le faire ».

La sémantique a d’ailleurs été très bien étudié. Il laisse sous-entendre que seul le conflit d’intérêt et la fenêtre de tir où il ne serait pas conflicté est très étroite. Ce qui est totalement faux.

Un PDG peut acheter des actions jusqu’à 30 jours avant les semestriels et 15 jours avant les trimestriels. Bien entendu si de manière très occasionelle, une annonce doit être faite, dans ce cas le PDG, sauf Noel Forgeard en 2006 qui a vendu ses actions quelques semaines avant d’annonce de 2 ans de retard pour l’A380 et s’en est sorti indemne. Est-ce que la SEC ne pourrait pas nationaliser l’AMF ??

La preuve par l’image :

 

Au moment où Philippe Salle prononce cette phrase, il y avait en effet l’annonce à venir du rachat des HPC. Vu le prix miséreux obtenu par Atos, on voit mal le conflit d’intérêt rétrospectivement. Un conflit d’intérêt c’est si on est en possession d’une information à même de faire monter le cours, pas de le faire baisser. Mais légalement excuse acceptée.

Par contre, l’annonce du rachat des HPC ayant été faite début juin, il n’était plus conflicté du 2 juin au 2 juillet, conformément à la règle AMF interdisant aux dirigeants d’acheter 30 jours avant les semestriels et 15 jours avant les trimestriels.

Pourtant si on l’écoute, clairement il fait comprendre qu’il a l’attention de se renforcer dès qu’il y aura une fenêtre de tir, tout en glissant un « probably » entre deux « yes », « yes probably, yes« , pour dire, le cas échant j’avais dit « très probablement, pas de manière ferme et définitive. Trop facile. C’est très pervers comme attitude. La phrase et le ton laisse comprendre « je vais me renforcer, il me faut juste une fenêtre de tir pour ne pas être conflicté », mais sémantiquement le mot « probably » lui laissent la possibilité de se dédire.

Mais c’est d’une perversité sans nom « YES, probably, YES ». En langage subliminal on entend que le YES. Revisionnez cette petite vidéo et vous verrez la perversité de l’annonce.

Là il fin juin grosse fenêtre de tir. Plus conflicté.

Le cours est bien plus pas que ses 37€ de mise initiale. Mais comme beaucoup de monde Philou ne semble pas aimer, contrairement aux Boursomen, les couteux qui tombent.

Le blog a surveillé attentivement les déclarations AMF. Mais rien du côté de renforcement de Philippe Salle depuis ce discours « yes, probably, yes ».

C’est étrange car s’il estimait vers 39/40€ que c’était un bon cours pour se renforcer durant le CMD du 14 mai, il était encore plus opportun de se renforcer à 31€ soit bien en dessous des 37 de ses 9M€ d’achats initiaux. Je vous invite d’ailleur sà lire l’article « Philippe a pris 3 protections pour cet achat« .

Cette remarque sur un patron qui ne se renforce pas quand le cours baisse ne concerne pas que Philippe Salle mais aussi Bertrand Meunier. A l’époque il avait acheté des actions à 25€ en janvier 2022 et à 9€ à l’automne 2022 avec un cours au plus bas, il ne se renforçait pas avec une fortune estimée par Challenges à 500M€.

Je vous rappelle que Bernard Bourigeaud, fondateur  d’Atos et de Worldline et président du board de Worldline durant 2 ans avant son décès soudain le 15 décembre 2023 avait acheté pour 1M€ d’actions lors de la fameuse journée à -58% de Worldline la première semaine de décembre.

Donc si, si et si Messieurs ça existe un PDG qui achète ses propres actions quand on action baisse beaucoup et sans emmerder Cécile Karvades avec des conflits d’intérêt qui ont bon dos.

Acheter durant la tempête, pour un PDG, c’est un énorme signal positif envoyé au marché. Je ne connaissais pas le patrimoine de Bernard Bourigeaud, mais il était bien moindre que les circa 250M€ de Philippe Salle. Le monde a donné le chiffre de 150M€ pour Salle, mais on m’a clairement fait comprendre que c’était bien plus.

Donc pourquoi Philippe Salle n’achète pas d’action Atos à 31€ après avoir dit publiquement, devant 100 analystes triés sur le volet qu’il allait le faire ?? Je pense que ça vous donne clairement la tendance du S1, non ??

Mais c’est loin d’être ma seule interrogation. En 3 mois Philippe a donné plus d’interviews que Meunier durant ses 4 ans de mandat.

Là le cours est 25% sous le prix de l’AK et je vous rappelle selon Mustier qui félicitait alia Alia Iassamen, directrice de la CFDT Atos d’avoir exercé ses DPS, qu’elle allait se gaver dans le futur (retrouver de la valeur dans le langage châtié de JP). Je vous rassure, je sais aussi parler comme JP, mais à quoi bon ? De temps en quelques-uns me disent « tu y vas fort », mais la plupart d’entre vous me disent « tu nous fais bien rigoler ». Ceux qui ont assisté à mes visios savent que je peux faire jeune homme de bonne famille, mais ce style sarcastique est la marque de fabrique du blog, et si j’insiste régulièrement, c’est pour que les lecteurs ne croient pas que je suis comme ça au quotidien et si je devais me retrouver soit au téléphone soit en face à face avec Philippe Salle, le ton serait posé et courtois.

 

Donc pourquoi une société qui n’a soi-disant aucun problème de liquidités, et si j’utilise le moi soi-disant c’est que dans un call épique, Paul Saleh disait le 19 janvier 2024 qu’il n’y avait aucun problème de liquidités et 3 mois après appelait au secours l’état, c’est bizarre que Philippe Salle ne fasse pas un média heureux en offrant une interview pour rassurer les actionnaires.

Je rappelle que Tim Cook avait envoyé un email en direct dans l’émission Mad Money où Apple s’écroulait et passait sous les 500Md$ de capitalisation à l’époque 98$ avant le split pour dire que sa société ne connaissait aucun évènement justifiant une capitalisation aussi basse et que le cours ne reflétait en aucun cas le potentiel de la société. Suite à ce mail en direct, l’action était passée de territoire négatif en territoire positif et à l’époque Apple faisait 250Md€ de CA, et 100Md€ de bénéf, donc c’était un cours délirant, PER de 5.

Certes on est pas dans les mêmes ratios, mais je vous rappelle que Atos va retourner au CAC40 dans 3 ans, donc le cours devrait être massacré. Philippe devrait comme Bernard Bourigeaux avoir racheté au moins 1M€ d’action, voir beaucoup plus. Mais rien, la caravane passe.

On peut donc imaginer un petit coup de blues pour Philou, qui connait désormais au centime près le CA du S1, CA que nous estimons entre 3.9Md€ et 4Md€ mais connait aussi la tendance sur les 15 premiers jours du T3 et voyant que ça ne se passe pas comme prévu, réfléchit, réfléchit, et la caravane passe à nouveau.

C’est une situation incompréhensible pour une grande gueule comme Philippe Salle capable de dire à un ex-Grand Gueule (de RMC) Sophie de Menton qui sera au CAC40 dans 3 ans, de ne rien, rien, rien dire pour rassurer les actionnaires après 22 scéances consécutives de baisse.

Donc le blog va vous le dire. Le résultat du S1 va être mauvais selon nos contacts internes. Nous n’avons bien-sûr par l’ombre d’une  info privilégiée sur les chiffres, la DAF Atos est un état dans l’état et le DAF est le chouchou de Philippe Salle, le n°2 officieux donc secret défense.

Si Philippe Salle fait un profit Warning maintenant, il donne raison à un micro-blog. S’il le fait trop tardivement, l’AMF peut lui tomber dessus et s’il ne le fait pas il peut se faire virer très rapidement.

Des Boursomen que je qualifierait de déboussolés, pas méchants, mais un peu naïfs disent on va voir si les résultats du S1 sont bons.

Mais les gars, Allo quoi !

Le boss dit ci-dessus que la marque est très abimée.

La boite est classée Junk Bond. B- sur la new debt et CCC sur la old debt

Des milliers de talents sont partis et plusieurs centaines de Key Talents (3000 personnes environ) se sont barrés aussi

Y’a marqué dans le DEU que y’a difficulté à réembaucher les talents qui partent page 419

Dans la concurrence on me dit « En face, sur nos devis, on voit Sopra, Cap, Inetum, Devoteam, Alten… mais on voit rarement Atos. One Point non plus au passage 😀  La petite épopée Atos a pas fait du good buzz pour OnePoint apparement. D’ailleurs je rappelle qu’en 2022, One Point devait faire 1Md€ de CA en 2024 et en début d’année dans un interview, l’objectif est désormais 600M€ en 2026. L’affaire Atos a assagi les prévisions de David et je m’en réjouis. Il atteint la maturité.

Je vous rassure, je ne fais pas de complots avec la concurrence, mais y’a beaucoup d’ex Atos qui sont partis et sont désormais à la concurrence et je suis resté en contact avec ces camarades.

Entre la période estivale, l’absence d’article sur Atos, deux articles blabla que je n’ai pas relayé, il me paraissait important de faire ce point. Quand ça va mal, idem entre Bertrand Meunier et Philippe Salle. Silence radio. J’en conclus donc que le blog a raison une fois de plus et sale temps pour Atos.

Allez pour ceux qui ont souscrit à l’AK, je vous la remet une dernière fois la phrase du patron de Kerviel, Jean-Pierre Mustier,  l’homme qui a pas vu que son courtier faisait perdre 5Md€ à la GLE. Soyez rassuré, souscripteurs de l’AKJ vous allez retrouver de la valeur je laisse les matheux calculer combien font -99.9% sur l’investissement initial, additionné à -25% sur l’AK.

Et JP a aussi dit que Atos était sauvé. Donc soyez rassuré, le blog est pessimiste, il n’y aura jamais de nouvelle conciliation…

 

Quant au cash, je vous rappelle que c’est Advis Eternam…

Mais je vous rappelle que ces 6 derniers mois, 90% des fournisseurs sont repassé de paiement 48h avant expédition à 60 jours ce qui a fait mathématiquement une rentrée de 500M€.

Pensez à retirer 500M€ des chiffres du 1er Aout… ou du 17 juillet à priori c’est tous les 17 de chaque trimestre.

 

 

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UN PROCÈS DE GROUPE EN RÉPARATION DE PERTES BOURSIÈRES VA DÉMARRER EN JUIN.

IL EST GRATUIT sur le principe « NO WIN, NO FEES ».

L’association UPRA [Union Pour la Réparation des Actionnaires] vient d’obtenir un financement très conséquent auprès d’un fond de contentieux, pour un procès gratuit pour les plaignants en vue d’assigner les auditeurs d’Atos afin de recouvrer vos pertes boursières sur l’action Atos.

Si vous avez subi des pertes en tant qu’ancien actionnaire d’Atos, ou en tant que porteur d’options donnant droit à des actions, sachez qu’une action en réparation auprès de la justice française est sur le point de démarrer. Elle est ouverte à tous les actionnaires ou ex-actionnaires français, étrangers, et membres du FCPE.

Il s’agit d’une chance énorme pour les plaignants, car ce procès fonctionne sur le mode « no win, no fees », les plaignants n’auront aucune avance de fonds à réaliser. Le financeur, « le funder » sera rémunéré par une commission uniquement en cas de victoire.

Des informations complémentaires sont disponibles sur le site www.upra.fr . Il s’agit d’une première en France dans un dossier où des manquements à la réglementation boursière et comptable sont suspectés.

Que vous soyez actionnaire ou porteur d’options donnant droit à des actions, vous pouvez espérer recouvrer une partie significative de vos pertes et vous joindre à la cause. Plus nous seront nombreux, plus la part des réparations accordées ira aux plaignants, car elle permettra une meilleure « digestion » des frais fixes avancés par le fonds de contentieux. Nous espérons un ratio 70% plaignants et 30% pour le fonds de contentieux.

Si vous n’êtes pas encore préinscrit sur le site de l’UPRA, il est encore temps de le faire. Vous pouvez visiter le site ou cliquer directement ici pour vous inscrire.

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