Cela représente 20 années de salaire en incluant fixe et variable, ou 50 années de salaires en ne prenant que le fixe.
Si Genesis réussit, c’est ce que les actionnaires ont attribué à Philippe Salle. Si au 31/12/2028 Atos fait 9Md€ de CA et 10% de marge comme prévu par Philippe Salle dans son plan Génésis, on peut estimer que Atos vaudra environ 10x l’Ebit moins la dette, Ebit qui serait de circa 600M€ et donc une capitalisation de 3Md€.
A comparer au cours d’introduction, ou pour être plus précis du cours de l’AK qui représente 750M€, cela ferait une multiplication de la capitalisation boursière de x4.
Pour faire plus simple, il faut que l’action soit multipliée par 4 au 31/12/2028.
C’est exactement le chiffre qui a été retenu pour attribuer 100% des actions gratuites prévu à l’embauche de Philippe Salle.
Sur la base du cours de 37€, Philippe Salle aura droit à 15.75M€ d’actions gratuites.
Il les touchera en 3 fois si l’action est multiplié par 4 à partir du 31/12/2026
33.3% en 2026
33.3% en 2027
33.3% en 2028
Mais une deuxième chance au tirage même si le cours est pas multiplié par 4 tout de suite.
Si à chaque échéance le cours n’est pas multiplié par 4, il touchera quand même
68% des actions si le cours est multiplié par 2,
80% si le cours est multiplié par 3
et bien-sûr 100% si le cours est multiplié par 4.
Finalement, c’est un peu comme Elon Musk, le plan d’attribution de ces actions gratuites/bonus est uniquement indexé sur le cours de bourse. Aucun autre critère de performance, ni marge ni CA, ni rétention d’employés.
Or comme la bourse ADORE les licenciements, vous comprenez l’empressement de Philippe Salle à faire plan social sur plan social (j’utilise le pluriel car je sais qu’il y en a eu déjà plusieurs en Suisse, donc avec le France ça fait au moins deux).
Et que se passe-t-il s’il fait que x 2 sur l’action en 2026, donc il suffirait pour cela que l’action passe de 50€ à 74€, c’est-à-dire qu’il ne toucherait que 68% de 33% de 15.75 x 2, soit 5.25M€ x 2 x 0.68 = 7.14M€, ceci bien-sur en plus de son salaire fixe + variable max soit 3M€, donc 10.14M€.
Et ben il a une deuxième chance, si Genesis se passe comme prévu et vu la communication narrative de la DirCom, non seulement ça se passe comme prévu, mais ça se passe mieux que prévu, puisque la trésorerie est en avance et la marge aussi.
Et ben tout simple, il récupère les 32% manquants de ses 10.5M€ de 2026, qui lui seront versés au 31/12/2028, donc il touchera bien ses 63M€ en 2028.
Et qu’est-ce qu’il se passe si l’action au 31/12/2028 n’a fait « que » x2. Ben là, pas de deuxième chance, ce sera 15.75 x 2 = 31.50M€ x 0.68 = 21.42M€.
Ajouté à ses 9M€ de salaires fixe et variable, Philippe Salle n’aura touché QUE 31.42M€ en 3 ans, soit 10.47M€ par an pour doubler le cours de bourse en 3 ans.
Mais c’est plus que Thierry Breton ça ???
Alors que Thierry Breton, c’est quand même Thierry Breton… le sauveur de France Telecom, le roi de Bercy qui est le seul ministre de l’histoire à n’avoir pas créé de dette (en 2 ans et en vendant 6 autoroutes), Thierry Breton qui a amené le CA d’Atos jusqu’à 12Md€, et était à 100M€ près sur le point de dépasser Cap Gemini, le seul commissaire Européen qui a osé tenir tête Elon Musk, qui lui a d’ailleurs répondu sur X « va te faire foutre connard ».
Et Thierry Breton, lui, il a fait passer le cours de 13€ la veille de sa nomination à 126€ et je crois qu’il touchait 4.5M€ par an.
Oh blasphème, Philippe Salle toucherait plus double de Thierry Breton qui a multiplié l’action par 10 et cela juste pour réussir à multiplier l’action par deux.
Chers lecteurs, ce serait au contraire blasphémer sur Philippe Salle. Il a promis à Sophie de Menton sur Cnews de ramener Atos au CAC40 sous 3 ans et au pire sous 4 ans. Or tout le monde sait que le ticket d’entrée au CAC c’est 9Md€. Donc les x4 c’est « fingers in the noise ». Pourquoi être mesquin.
Certes x4 fin 2026 avec l’action à 148€ je mettrai pas même un billet de 20€ là-dessus, surtout quand on sait que la Recomap est à 32€, mais x4 fin 2028 là c’est « finger in the noise » selon Genesis !
Atos aura été refinancée, elle sera en triple B par S&P voir qui sait en A- … « We have to be ambitious in life » comme disait Philippe au CMD (mot pour mot) et 10% de MOP c’est 1 point de plus que Sopra Steria. Franchement, l’action x4 fin 2028 alors que pour entrer au CAC40 il faut faire x12, comment ne pas faire x4 si Atos retourne au CAC40 en 2029, hypothèse pessimiste et en 2028 hypothèse optimiste.
Vous connaissez tous l’adage « qui peut le plus peut le moins ».
Si Atos peut faire x 12, elle fera donc forcément x 4.
Il y a juste une condition, il touchera ses 63M€ en 2028, mais ne pourra pas les vendre avant 2030. Sauf…
Sauf s’il se fait virer. Donc s’il se fait virer le 1er janvier 2029 il peut encaisser ses 63M€ tout de suite.
Bien-sûr si j’avais mal compris, je vous mets l’extrait du DEU en annexe et toute personne peut faire un droit de réponse. Mais un DEU, c’est quand même signé par les CAC !
Une deuxième condition :
Il ne pourra pas avoir d’autres actions gratuites avant le 31/12/2028.
Franchement ça c’est vraiment salaud !!
Si Atos retourne au CAC40 en 2028 (l’hypothèse « 3 ans » évoquée devant Sophie de Menton) il pourra pas avoir du rabbe ? Moi j’avais pas d’action à l’AG donc j’ai pas voté. Mais franchement j’aurais voté contre une proposition si inique. Pas de rallonge si Atos retourne au CAC et fait x 12. C’est vraiment mesquin, j’aurais jamais voté une résolution si mesquine.
Mais je vous rassure, y’a des petits garde-fou. A partir du 1er janvier 2029 on peut lui ré-attribuer un nouveau plan.
Et cerise sur le gâteau, s’il y avait des évènements imprévisibles, style un accident macro, le board pourra revoir les seuils.
Ouf.
Donc si y’avait de nouveau le Covid, Philippe Salle pourrait toucher 100% de ses actions avec un cours ramené à x 3 par exemple. Bon là le pauvre il aurait que 46.50M€, ce qui ne multiplierait plus son salaire que par x 15. Mais bonne nouvelle, avec la Flat Tax il ne paiera que 30% d’impôts sur cette somme, et zéro charge sociales vu que c’est un revenu mobilier. Enfin, s’il est domicilié fiscalement en France, je n’ai pas d’info à ce sujet…
Mais est-ce nouveau tout ça ?
Non, puisque je vous dit que ça a été voté à l’AG. C’est juste le blog le fautif. Les DEU 2024 faisant 478 pages et écrit en super petit en plus, le blog l’a zappé. Toutes nos excuses chers lecteurs. Voici l’information rectifiée.
Vous pouvez télécharger le DEU vous même et aller en page 121.
https://atos.net/content/investors-documents/2025/atos-document-enregistrement-universel-2024.pdf
Maintenant que penser de tout ça au final.
Donc reprenons :
Bonus actions gratuites : 63M€
3 années de salaires sous réserve de variable obtenu = 9M€
Total : 69M€ et par an : 23M€ par an.
C’est beaucoup moins que Carlos Tavarès non ? Il émargeait pas à 35M€ par an Tavarès ??
C’est mérité non pour ramener Atos dans le CAC40.
Pour avoir un deuxième avis, nous avons interrogé un des listés sur le plan social.
Il m’a répondu demande l’avis de Aliquis.
Nous avons cherché si Aquilis avait écrit sur la question et nous avons trouvé ceci :
Un mandat clair a été donné PDG du Groupe : sécuriser l’intérêt des créanciers-actionnaires (remboursement de la dette et hausse du cours de l’action)
Le PSE s’inscrit dans le cadre de la volonté des dirigeants de rassurer les créanciers-actionnaires sur la capacité d’Atos à tenir ses engagements
Plan d’actions de performance 2025-2028:
Attribution d’actions gratuites conditionnée à l’évolution du cours de bourse sur 4ans (objectif de multiplier par 4 le cours de l’action), correspondant à une base annuelle à 131% de la rémunération brute totale maximale.
L’AG DES ACTIONNAIRES A APPROUVÉ UN SYSTÈME DE RÉMUNÉRATION DU PDG DU GROUPE AXÉ SUR LA SÉCURISATION DES INTÉRÊTS DES CRÉANCIERS
Un mandat clair a été donné au PDG d’Atos par les nouveaux actionnaires, à savoir les créanciers ayant participé au refinancement du groupe fin 2024.
Le système de rémunération du PDG, tel que défini, priorise l’amélioration de la marge opérationnelle et la génération de trésorerie dans l’objectif que le groupe soit en mesure de lever de nouveau de la dette pour rembourser les créanciers à échéance, voire en avance.
Il est important de noter que la croissance du chiffre d’affaires n’est pas un critère direct de déclenchement de la rémunération variable. Pour rappel, selon nos estimations, une stabilité du chiffre d’affaires (autour de 8 Md€) à horizon 2028 permettrait à Atos d’être «cash positif», sous réserve d’une amélioration du taux de marge opérationnelle à 9-10%.
RÉSOLUTION APPROUVÉE À 92,49% DES VOIES EXPRIMÉES
Analyse de Mr Aliquis.
Connait pas ce monsieur. Pas eu le courage de demander à Gemini.
=====
Ah quand même. Y’a eu 7.50% des actionnaires qui comme moi, trouvaient ce plan très ingrat de refuser tout complément d’actions gratuites à Philippe Salle avant le 31/12/2028, y compris si Atos entrait au CAC40 par exemple, et y ont mis leur véto.
Donc si je résume pourquoi le futur licencié du PSE m’a dit de demander à Aliquis ce qu’il pense du plan, c’est que Aliquis pense que le plan d’incentives en actions gratuites est fait pour encourager les licenciements à mort.
Mais le CAC40 les gars ! Le CAC40 ! Ca vaut bien quelques licenciements, non ??? C’est la classe le CAC40 quand même. Les 130 nominés du PSE peuvent le comprendre, non ? 😀 😀
Par contre, là où on a un gros, mais très gros différend, Aliquis et moi, c’est que Aliquis valorise le bonus à 15.75M€, donc 131% de la rémunération brute totale maximale de 12M€ (en incluant 2025) alors que pour avoir ces actions il faut impérativement que le cours soit multiplié par 4. Bizarre comme calcul.
Désolé Mr Aliquis, autant votre analyse est pertinente sur le fond, autant sur vos calculs est erronée. On ne peut prendre la valeur des actions qu’au cours qui déclenche leur versement à Philippe Salle car à 15.75M€ de valo, Salle touche zéro actions. Donc votre calcul sur ce point et sur ce point précis Mr Aliquis est totalement erroné au risque de vous déplaire.
Mais sinon votre analyse, là, ci-dessus, ça voudrait dire que ça expliquerait pourquoi Philippe Salle fait quasi zéro de formation, quasi zéro de R&D, n’a pas encore dépensé les 400M€ d’investissements promis dans l’Ai et licencie à tour de bras, inquiétudes exprimées entre autre, tout récemment par l’auditeur externe du CSE, le Lyonnais SYNCEA.
C’est donc qu’il faut que la MOP monte à 10% coute que coute dans 3 ans, c’est cela que vous voulez dire Mr Aliquis ?
OUI.
Mais autre question. Si à partir du 1er janvier 2029, le cours de l’action s’effondre parce que la marge est devenue très bonne, mais que la prestation est devenue low cost et qu’il y avait suite à cela des résiliations de contrat et baisse du CA et baisse de la MOP, il les rend ses 63M€ d’actions ou pas ?
NON, il les garde, mais devra attendre 2030 pour les vendre.
Mais si le CA et la MOP s’effondrent à partir de 2029 ils vont pas garder Philippe ?
Probablement NON.
Ah mais alors s’ils le gardent pas, il peut vendre ses actions dans ce cas.
Donc par exemple, disons que l’action est multipliée par 5 au 31 décembre 2028 (185€). Il aura virtuellement 78M€. Début 2029 elle baisse de 20% et il est viré et l’action descend à 148€, donc il peut vendre à 148€ et il touchera ses 63M€ ?
OUI.
Et là ce sera des espèces sonnantes et trébuchantes sur le compte en banque.
OUI.
S’il part dans une autre boite, il pourra les réinvestir dans une autre boite et refaire pareil ?
OUI
Mais si après l’action continue à baisser et qu’elle redescend à 37€, il doit rendre les 63M€ ?
NON, ils sont sur son compte en banque définitivement.
Donc l’intérêt de Philippe Salle est de faire monter le cours de bourse et de se faire virer au 1er janvier 2029 ?
Euh… Joker…
En résumé, s’il fait monter le cours de l’action d’Atos par 4 il aura touché 23M€ de salaires et d’incentives par an, bien moins que Carlos Tavares et ce sera amplement mérité… non ?
J’ai bien résumé ?? Vous me mettez le doute ?
Juste un dernier point.
Y’a pas des gens qui en 2023 avaient reproché à Nourdine Bihmane de potentiellement toucher un bonus à échéance 5 ans sous réserve de présence, de performance de la marge opérationnelle, de CA et de réussite de la mise en bourse à terme de TFCo par EPEI, et sous réserve que TFCo capitalise la même valeur que Kyndryl, un soi-disant bonus de 25M€, qui selon nos calculs était inatteignable, en partie inventé par Médiapart qui a malencontreusement transformé la notion d’incentive en bonus, et aurait plutôt été de 12 à 15M€ dans une hypothèse optimiste ?
Je rappelle que TFCo était en 2023 tout comme Atos aujourd’hui en perte et entité dont l’activité était focalisée sur des activités en décroissance.
Donc à priori pour toucher un gros bonus, dans le monde de l’entreprise, mieux vaut être blanc que gris. C’est cru, mais affreusement réaliste…
===
EXTRAIT DU DEU SUR LE PLAN D’ACTIONS GRATUITES DE PHILIPPE SALLE (page 121)
Sur la base de l’ensemble de ces éléments, le Conseil d’Administration a considéré, sur recommandation du Comité des Rémunérations, que cette rémunération était une rémunération appropriée et proportionnée dans le contexte difficile du Groupe, soumise à une condition de performance exigeante, une condition de présence continue à satisfaire à chaque date d’acquisition et une période de conservation prolongée, à même de satisfaire les objectifs prévus par le Code AFEP‑MEDEF de permettre une réelle prise en compte des performances de la Société à long terme, de garantir l’engagement des dirigeants sur le long terme et de favoriser l’alignement de leurs intérêts avec l’intérêt social de l’entreprise et l’intérêt des actionnaires.
La rémunération variable pluriannuelle en titres pour 2025 est plus amplement décrite ci‑dessous :
Enfin, la volatilité récente du cours de l’action d’Atos SE a sans doute été accentuée par la prise en compte par le marché des augmentations de capital réalisées en application du plan de sauvegarde accélérée de la Société et par une valeur de cotation de 0,0001 euro qui accentue mécaniquement les variations quotidiennes du cours. Ces deux éléments contribuent à l’image d’une volatilité excessive qui devrait s’atténuer notamment par le regroupement d’actions qui sera mis en œuvre par la Société.
•Dans ce contexte, le Conseil d’Administration, sur recommandation du Comité des Rémunérations, a considéré que le critère lié à la croissance annualisée du cours de l’action, dans les conditions décrites ci‑après, est particulièrement exigeant.
•La rémunération prendra la forme d’une attribution gratuite d’actions de performance soumises à une condition de présence continue à chaque Date d’Acquisition (telle que définie ci‑dessous) et à une condition de performance liée à l’augmentation du cours de l’action Atos SE sur une période de quatre ans (l’ « Attribution d’Actions de Performance »).
•L’Attribution d’Actions de Performance donnera droit au Président‑Directeur Général à un nombre d’actions (le « Total des Actions Attribuées ») calculé pour représenter une valeur de 15,75 millions d’euros sur la base du prix de souscription de l’augmentation de capital avec maintien du droit préférentiel de souscription telle que mise en œuvre dans le cadre du plan de sauvegarde accélérée d’Atos, soit 0,0037 euro (le « Prix Initial de l’Action »).
•L’Attribution d’Actions de Performance sera acquise (et le nombre d’actions correspondant sera émis ou transféré au Président‑Directeur Général) à hauteur d’un maximum de 33,33% du Total des Actions Attribuées le 31 décembre 2026 (première date d’acquisition), 33,33% du Total des Actions Attribuées le 31 décembre 2027 (deuxième date d’acquisition) et 33,34% du Total des Actions Attribuées le 31 décembre 2028 (troisième date d’acquisition) (dans chaque cas, une « Date d’Acquisition »).
•Pour que le Président‑Directeur Général acquiert 100% du Total des Actions Attribuées au 31 décembre 2028, le cours de l’action à cette date devra être au moins égal à quatre fois le Prix Initial de l’Action. Les conditions d’acquisition et de performance sont les suivantes :
•À chaque Date d’Acquisition, si le prix de l’action (basé sur la moyenne pondérée en fonction des volumes des trois mois précédents) est inférieur au double du Prix Initial de l’Action, aucune action ne sera acquise. Si le prix de l’action est le double du Prix Initial de l’Action, 68% des actions de cette tranche seront acquises. Si le cours de l’action est trois fois supérieur au Prix Initial de l’Action, 80% des actions de cette tranche seront acquises. Si le cours de l’action est quatre fois (ou plus) supérieur au Prix Initial de l’Action, 100% des actions de cette tranche seront acquises.
–Lorsque le prix de l’action à une Date d’Acquisition se situe entre deux, trois et quatre fois le Prix Initial de l’Action, le nombre d’actions de la tranche concernée qui sont acquises sera déterminé de manière linéaire entre 68%, 80% et 100%.
–En vertu d’un mécanisme de rattrapage (catch up), si les deux premières tranches de l’Attribution d’Actions de Performance ne sont pas acquises au maximum, la partie non acquise des actions peut être acquise aux deuxième et troisième Dates d’Acquisition, à condition que, pour la deuxième Date d’Acquisition, le prix de l’action ait augmenté par rapport à la première Date d’Acquisition et que les conditions d’acquisition et de performance visées ci‑dessus aient été atteintes à la deuxième Date d’Acquisition, et, pour la troisième Date d’Acquisition, le prix de l’action ait augmenté par rapport à la première et/ou à la deuxième Date d’Acquisition et que les conditions d’acquisition et de performance visées ci‑dessus aient été atteintes à la troisième Date d’Acquisition.
–Dans le cas où, pendant la période d’acquisition, Atos procèderait à des opérations financières ayant un impact sur son capital social (et en particulier, comme cela pourrait être le cas à la suite d’un regroupement d’actions après la réalisation de la restructuration financière et/ou d’une éventuelle nouvelle réduction du capital social pour traiter les « penny stock »), le Conseil d’Administration procédera à des ajustements afin de préserver les actions attribuées, dans les conditions légales et réglementaires applicables ou, le cas échéant, selon des stipulations contractuelles usuelles applicables dans le cadre d’opérations financières particulières prévoyant d’autres cas d’ajustement.
–Le Conseil d’Administration, sur recommandation du Comité des Rémunérations et si nécessaire, pourrait modifier la condition de performance ci‑dessus en cas de survenance de circonstances imprévisibles et particulières qui le justifient, à condition que la condition de performance reste exigeante et conforme aux objectifs du Groupe et que les autres éléments (condition de présence, période d’acquisition et obligation de détention) restent applicables.
–Toutes les actions acquises dans le cadre de cette rémunération, indépendamment d’une Date d’Acquisition antérieure, doivent être conservées jusqu’au 31 décembre 2030 (la « Date de Disponibilité ») et ne peuvent être vendues avant cette Date de Disponibilité. En outre, 30% des actions doivent être détenues sous forme nominative et ne peuvent être vendues avant la Date de Disponibilité ou, si elle est postérieure, la date à laquelle le Président‑Directeur Général cesse d’occuper cette fonction.
•L’Attribution d’Actions de Performance est soumise à une condition de présence continue à chaque Date d’Acquisition en tant que Président‑Directeur Général. Si son mandat de Président‑Directeur Général cesse, il conservera toutes les actions qu’il a déjà acquises dans le cadre de l’Attribution d’Actions de Performance, mais l’attribution deviendra caduque et aucune autre action ne sera acquise.
•Il n’y a pas de minimum garanti en termes d’actions acquises ou de gains.
•Lors de la décision d’attribution, il sera demandé au Président‑Directeur Général de prendre acte de l’interdiction faite par la Société de conclure toute opération financière de couverture sur les titres faisant l’objet de l’attribution durant toute la durée de son mandat social, et de s’engager lui‑même à s’y conformer.
•Le Président‑Directeur Général ne se verra pas attribuer d’autres rémunérations en titres avant le 31 décembre 2028.
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Soutenez notre blog contre l’attaque judiciaire inique d’Atos
Je rappelle que notre blog a été attaqué lâchement en justice par Philippe Salle pour supprimer un espace de liberté qui rééquilibre l’asymétrie d’information entre les mensonges de la DirCom et ce qui se passe réellement au sein de la société dont vous êtes actionnaires ou salariés.
Le problème est qu’ils ne demandent pas le retrait d’articles, mais la fermeture pure et simple du blog via une assignation fleuve comportant au total avec les annexes 2034 pièces et une audience sous un délai de 6 semaines, afin de nous asphyxier de couts d’avocats. Nous sollicitons à cette occasion la solidarité de nos lecteurs car les couts d’avocats vont se monter à plus de 20 000€, sachant que nous n’avons pas fait de campagne en 2025 pour la participation aux frais techniques du blog qui ont été étoffés cette année par le harcèlement fait par Atos à nos hébergeurs et la nécessité de changer sur des hébergements bien plus couteux. Le coût des frais techniques cette année est de 4500€.
Si vous estimez que ce n’est pas votre affaire de participer aux frais de justice du blog, vous pouvez néanmoins supporter les coûts techniques, sachant que les articles eux, sont bénévoles.
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Atos a attaqué notre blog en justice via une procédure léonine pour le faire fermer en totalité. La probabilité de perdre ce procès est minime et nous ferions appel. Néanmoins, si cela devait arriver, nous vous conseillons de vous inscrire à notre newsletter pour continuer à recevoir les contenus par email.
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